Alors que le nombre de personnes diagnostiquées avec un déficit de l’attention explose, les neuroscientifiques cherchent encore des marqueurs cérébraux de l’attention volontaire, cet état qui permet la mémorisation.
Imaginez par exemple un conducteur qui essaie de retenir le nombre de voitures bleues qu’il croise sur l’autoroute: il ne se souviendra pas des autres voitures. Pourtant, il les aura aussi bien vues, mais ne leur aura pas porté attention !
Nous étudions ce phénomène en laboratoire en positionnant des électrodes sur le cuir chevelu lors d’un exercice semblable et mesurons les ondes cérébrales qui se synchronisent entre les zones de l’attention et de la mémoire. Cela s’appelle la connectivité, et nos travaux montrent qu’elle diffère pour une information mémorisée ou ignorée!